Anderson considère que l’économie d’abondance est possible grâce à trois forces: la réduction des coûts de production, la réduction des coûts de distribution (transport et stockage) et les différents instruments propres à l’internet – recherche et recommandations – qui permettent aux consommateurs de s’y retrouver dans cette « explosion de diversité ».
Anderson l’explique ainsi: « La première force, la démocratisation de la production, remplit la traîne. La seconde force, la démocratisation de la distribution, fait que tout est accessible. Mais ces deux là ne sont pas suffisantes. C’est seulement quand entre en jeu la troisième force, celle qui aide les gens à trouver ce qu’ils veulent dans cette nouvelle super abondance de variété, que le potentiel du marché de la longue traîne est véritablement libéré. »
Il en conclue que nous rentrons dans une économie d’abondance, non pas parce que tout le monde disposerait de plus d’objets mais parce que toute personne ayant accès à l’internet peut avoir accès à l’énorme diversité des produits mis sur le marché où que ce soit. L’offre était limitée jusqu’à présent par le fait qu’on ne peut mettre qu’un nombre limité d’étagères dans un super marché et un nombre limité de produits sur ces étagères. Le verrou a maintenant sauté.
Les implications économiques sont considérables. On peut vendre plus de produits pendant plus longtemps à plus de gens. Pas étonnant que l’expression soit populaire chez les financiers de Silicon Valley.
Alors qu’en dites vous: abondance ou diversité? Quel est celui des deux termes dont la « libération » par la longue traîne vous semble la plus importante?
A suivre…