L’essentiel de laconversation a porté sur la gestion des flux RSS et sur les podcasts.
Côté RSS, Bloglines,MyYahoo, Rojo sont intéressants, mais nous avions tous un faible (voir ce billet) pour NetVibes.La discussion a permis à plusieurs participants de nous donner quelques tuyauxportant, notamment, sur la façon de partager des flux, voir des onglets. Ilsuffit de cliquer sur un losange qui se trouve pour les onglets sous le »+ » permettant d’ajouter du contenu et, pour les flux, sur la barredu titre (à sa droite). Dans un cas comme dans l’autre on verse cela dans« l’écosystème NetVibes ». Bonne utilisation de la participation desusagers. J’attends avec impatience qu’on puisse s’abonner aux flux marqués parun tag comme on peut le faire sur del.icio.us.
La discussion surles podcasts m’intéressait d’autant pus que je n’avais rien à dire: je ne m’ensers pas. J’ai aussitôt donné la parole à cette méga-salle sans murs. Plusieurssont intervenus et la question a vite tourné sur la question du formatage(faut-il passer l’intégralité d’une conversation ou d’une entrevue, ou desextraits « propres »). C’est après tout une des caractéristiques dujournalisme. Il faut de tout pour faire un monde virtuel, mais signaler qu’ils’agit d’un document intégral ou édité faciliterait grandement la vie des usagers.
Nous avonségalement abordé deux des questions de fond: la brèche digitale (qui sépareceux qui ont accès à l’internet des autres) et le « déséquilibreinformationnel » (qui favorise ceux qui ont le moyens d’accéder à del’information de qualité et de la bien gérer).
Jean-Jacques (jene sais pas s’il veut que je donne son nom) m’a envoyé un courriel après couppour dire que cette question de la qualité est, à son avis, « la bonnequestion ». Il reprend un point posé pendant la conversation – sur le chat parrallèle au skypecast quinous a beaucoup servi – sur l’apprentissage.Les écoles forment-elles les enfants à s’y retrouver? Chacun donnera saréponse.
Il me sembleévident que s’il fallait hier leur donner la meilleure connaissance possible dusavoir connu (dans leur monde) il faut les former aujourd’hui à trouver ce quise dit et à sélectionner, avec discernement, ce qui a le plus de valeur dans cequi se sait. Ça conduit aussi à pratiquer la responsabilité face àl’information.
Voilà pour lecontenu.
32 personnesétaient là. Sauf une parachutiste britannique arrivée par erreur et qui n’afait qu’une brève apparition, personne n’est parti avant la fin. L’écoute étaitdonc bonne. Le point faible (souligné par le mèl de Jean-Jacques et ressentipar Stéphane qui gérait le micro comme par moi) a été la participationrelativement faible: huit personnes à peine sont intervenues. Des mecs.
Cela tient sûrementau sujet trop large (les flux RSS ne sont « qu’une très minime solution àun très grand problème » comme le souligne Jean-Jacques).
J’avais choisi cethème en pensant que nous aurions des expériences et des tuyaux à échanger.Cela a eu lieu partiellement. Dans un respect de l’autre tout à faitremarquable. Le micro a été ouvert à tous ceux qui l’ont demandé et il l’estresté quand cela ne causait pas de bruits de fond gênants pour tous. Chacunlaissait parler les autres sans s’imposer, une vraie pratique stimulante de ladémocratie.
Mais l’intérêtétant la participation du plus grand nombre (avec le même calme), j’ai déjà entête pour le prochain skypecast, qui devrait avoir lieu dans une quinzaine dejours, un sujet plus polémique…
PS – Encoreune fois j’ai oublié d’enregistrer. Quelqu’un d’autre y a-t-il pensé?
[Photo trouvée sur Flickr, prise par Iluvfotos]