Cette expression un peu bizarre – je le reconnais – se réfère à ce qui sépare ceux qui ont accès à des lignes à haut débit des autres.

En octobre dernier un Américain blanc sur quatre avait une telle ligne chez eux. La proportion n’était que de un sur sept pour les noirs et moins de un sur huit pour les Latinos. 40 % des foyers urbains en disposaient contre 24% des ruraux.

Au total le nombre d’Américains bénéficiant d’une ligne à haut débit a doublé entre 2001 et la fin 2003 selon un tout récent rapport du gouvernement intitulé « A Nation Online: Entering the Broadband Age ».

Aux vitesses envisagées, l’importance des lignes à haut débit tient peut-être moins à la quantité d’information qui passe chaque seconde qu’au fait qu’on est toujours branché. C’est ça qui change le rapport à l’information.

La situation commence à être différente dans certains pays asiatiques. En fait les États-unis (et l’Europe) appellent lignes à haut débit des connexions qui sont 20 fois moins rapides qu’en Corée du Sud et au Japon. Le rapport devrait être bientôt de un à 100. D’autres changements qualitatifs pourraient alors intervenir.

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J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...