Les fans de technologie qui rêvent de s’installer dans la Silicon Valley devraient réfléchir à deux fois avant de se lancer. C’est ce qui résulte d’une étude comparative entre la région et 6 autres centres high-tech des États-unis présentée dans le Mercury News.
Silicon Valley reste en tête (au niveau mondial) pour ce qui est capital risque, productivité, brevets, start-ups, et concentration de main d’œuvre qualifiée. Mais dès qu’on se préoccupe de qualité de la vie (prix des maisons, éducations, transports publics etc.) elle arrive au dernier rang des centres américains : Raleigh-Durham (premier) en Caroline du Nord, Fairfax en Virginie, Boston, Seattle, Austin, Portland dans l’Oregon et San Diego au sud de la Californie.
L’étude se limite aux États-unis mais l’année prochaine, elle inclura les principaux centres mondiaux.Selon AnnaLee Saxenian, qui avait déjà souligné l’existence de ces problèmes dans les années soixante-dix la situation ne fait qu’empirer :
« Silicon Valley in the 1970s was the only game in town. Now there are multiple centers of entrepreneurships, both in the U.S. and other parts of the world ».