Précision : il s’agit des Etats-Unis mais, jusque à présent, l’évolution en dehors semble avoir eu une courbe encore plus prononcée .
Parmi les explications du phénomène on peut retenir (comme le fait Joseph Tartakoff sur PaidContent et Andrew Lipsman sur le blog de Comscore ) le rôle des médias.
Ils n’arrêtent pas de parler de Twitter, de dire qu’ils s’en servent et, du coup, les gens s’y mettent.
Mais les chiffres dont dispose Lipsman permettent d’aller plus loin. Ils montrent une forte corrélation entre les utilisateurs qui s’intéressent à l’actu et ceux qui utilisent Twitter. Ces derniers sont « 2 à 3 fois plus susceptibles que les utilisateurs moyens de visiter les sites d’information les plus connus ».
Cela s’ajoute au fait que Twitter a introduit une dimension nouvelle dans le journalisme : la possibilité de couvrir des évènements en temps réel même en l’absence de professionnels.
Et au fait que l’actu devient conversation plus que produit à sa naissance même.
Twitter apparaît ainsi comme un truc de « news junkies », d’accros de l’actu qui s’en servent pour avoir les nouvelles plus vite, les commenter et se les échanger. C’est peut-être une pièce importante du nouvel écosystème des news qui est en train de se mettre en place, un système dans lequel on aurait ainsi plus d’infos plus vite diffusée par plus de gens.
Voilà de quoi en choquer plus d’un mais ça n’est peut-être pas nécessairement un drame…
Qu’en dites-vous ?