« Le web mobile c’est l’avenir » est le dernier gargarisme à la mode. Mais aujourd’hui c’est nul écrit Scott Karp sur l’excellent Publishing 2.0. J’ai bien aimé ce coup de gueule rafraîchissant parce que vrai.
Le constat:
> Les réseaux sont trop lents, même Verizon, le plus rapide d’entre eux (aux États-Unis).
> Le WiFi public c’est de l’arnaque. Dans une même journée on est invité à payer entre 7 et 10 dollars pour la journée (quand ça n’est pas 30 dollars pour un mois) alors qu’on n’en a besoin que pour 5 minutes. Les efforts de certaines municipalités pour offrir une couverture locale gratis sont la victime de l’offensive acharnée des entreprises de télécom.
> Les sites ne sont pas formatés pour les petits écrans. Incapables de détecter un accès sur mobile ils balancent systématiquement les mêmes infos que pour les grands écrans. L’iPhone permet de zoomer… ce qui est la preuve que le site n’est pas conçu pour être lisible sur un téléphone.
> Les écrans des mobiles sont trop petits. Le Blackberry et l’iPhone sont un bon compromis entre le désir de les avoir dans la poche et l’envie de lire ce qui s’y affiche mais ça reste lilliputien et rien n’indique que le problème changera dans un avenir proche sauf si, comme l’annonce Apple Insider , Jobs lance la nouvelle version du Newton en janvier… il serait 1,5 fois plus grand que le iPhone… on en rêve).
> La pub complique tout. D’autant plus qu’on n’a pas encore accès à celle qui sera conçue pour les mobiles. Ce sont les bannières traditionnelles qui bouffent de l’écran et de la bande passante.
Bref: le web mobile a un bel avenir mais c’est pas pour demain.
Qu’en dites-vous?