Comme nousl’avons vu hier, loin de se concentrer sur l’objet, Bob Stein et son équipe deL’institut pour le futur du livre s’intéressent à sa fonction qui est, seloneux, « d’encourager des conversations dans le temps et dans l’espace ».Il s’agit de prendre le contrepied de ce qu’ils considèrent comme un problèmemajeur: « la résistance que nous constatons dans la société d’aujourd’hui àparler des grands problèmes auxquels l’humanité doit faire face. »

Le problème estque « les médias dont nous disposons aujourd’hui ne sont pas assezpuissants pour le faire. » Ça remonte à la seconde guère mondiale aprèslaquelle « nous avons développé un média incroyablement puissant dediffusion (broadcasting) c’est-à-dire de contrôle. Pas quelque chose quipermette d’engager les discussions qui comptent. » L’internet permet àchacun d’avoir une voix… « mais ilest développé de plus en plus comme un simple média de diffusion ».

C’est pour çaqu’ils « essayent de développer de nouvelles formes de livres dontl’objectif conscient est de rendre possible des conversations riches etimportantes. Le livre en réseaux peut y contribuer. »

Kevin Kelly (voir ce billet) commeStein, caractérisent la digitalisation du livre par son insertion dans ununivers relationnel actif (et activable) différent de celui que nous avonsconnu jusqu’ici.

Mais si l’uninsiste sur l’accès universel et les relations entre livres, l’autre insistesur les relations entre les gens que les livres suscitent. Il s’agit autant dedeux approches de la technologie que de la société.

A suivre…

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...