Il y a trois nouveautés intéressantes dans My Web 2.0 :
•Il garde en mémoire les pages visitées qu’on peut annoter et organiser en tags ou étiquettes, plus souples à gérer que les dossiers (ne serait-ce que parce qu’une même page peut avoir plusieurs étiquettes).
•Sites et pages ainsi gardées peuvent être partagés avec différents réseaux d’amis ce qui permet d’utiliser leurs connaissances spécifiques et de leur faire profiter des nôtres.
•Les membres d’un même réseau peuvent se tenir au courant des pages fréquentées par d’autres membres du même réseau en s’abonnant à un fil RSS ad hoc.
L’innovation technique la plus importante est l’introduction d’une nouvelle série d’algorithmes pour suggérer des réponses utiles. Au lieu de s’appuyer, comme le fameux PageRank de Google, sur le nombre et la valeur des liens conduisant à un site, MyRank mesure l’importance d’une page en fonction de l’intérêt que lui portent les réseaux sociaux dans lesquels chacun d’entre nous s’insère.
Avant d’aborder les implications d’une telle approche il faut rappeler que le recours à la dimension « réseau » n’est pas obligatoire.
My Yahoo offre maintenant une palette d’outils bien intégrés et accessibles depuis n’importe quel ordinateur: courriel, calendrier, note pad, fils RSS, signets, moteur de recherche, messagerie instantanée et accès aux réseaux sociaux (avec Yahoo 360°). On peut même synchroniser le tout avec un ordinateur ou un assistant digital… mais il faut supporter la publicité.
J’aborderai dans un prochain billet la question de la portée de cette nouvelle technologie qui en intégrant les réseaux sociaux ouvre de nouvelles portes sur le partage des connaissances.
[La photo, intitulée « Yahoo Avenue » vient de Caves.org]