Le succès même des tags (voir ce billet, et celui-ci) pourrait nous conduire d’ici peu à un paradoxe problématique.
A l’égal d’autres technologies tirant parti des connexions sociales, le tagging doit compter avec autant d’usagers que possible pour être utile (sinon les élucubrations du premier venu ou d’un tout petit groupe risquent de marquer la communauté de manière excessive).
Mais personne ne sait ce qui se passera le jour où les presque 70.000 usagers de del.icio.us et les plus de 300.000 abonnés de Flickr seront des millions.
Aujourd’hui le mot « Barcelona » donne des millions de pages sur Google et des dizaines sur del.icio.us. La vision qu’on en tire est plus limitée mais la différence est la source de ce qui nous est utile. Il n’est pas inconcevable qu’avec des millions de tags « Barcelona » la fonction perde de son intérêt.
A moins que quelqu’un n’invente encore autre chose… Mais quoi ?