Bradleyhorowitz0603041_1 « Nouspensons que nous pouvons améliorer les réponses aux requêtes en passant par lesgens, » m’a expliqué Bradley Horowitz, responsable des développementstechnologiques du groupe recherche et marchés de Yahoo (dont j’ai parlé hierdans ce billet).

Les moteursactuels ne savent pas bien répondre aux questions subjectives du genre: quelest le meilleur plombier? Où se trouve le meilleur restaurant? « Dans lavie de tous les jours, je demande à mes voisins quel plombier ils merecommandent, à mes amis quel restaurant leur a plu. Je trouve différentesexpertises dans différents groupes ».

Pour avancer dansce sens Yahoo a ouvert au début mars Yahoo Answers, un service dans lequel lesusagers posent des questions à d’autres usagers qui répondent. L’idée vient deCorée où il n’y a pas suffisamment de documents en ligne. « Les moteurs derecherche traditionnels, explique Horowitz, se contentent d’indexer lesconnaissances existantes. Ce système permet au contraire de générer dusavoir. » Et rien n’interdit de le réutiliser plus tard sous une autreforme (quelque chose entre Wikipedia et About.com sans doute).

En attendant, grâce à MyWeb 2.0, (qui permet de partager avec d’autres par l’intermédiaire de360° les pages que l’on garde en mémoire et les recherches que l’on fait) quandBradley pose une question au moteur de recherche de Yahoo, il obtient, avantles résultats généraux, ceux de son réseau d’amis et de relations. Cela peutêtre utile.

Quand il part en quêted’un « blog politique » les premiers résultats généraux indiquent desmembres du parti républicain. Au dessus, il voit ceux que lisent ses proches etqui suggèrent une liste… nettement différente.

Tout ceci estencore expérimental. J’ai du mal à mettre l’idée en œuvre moi-même et je nesens pas que l’outil soit déjà mûr. Et pourtant, je ne puis me retenir depenser que parier sur les humains en s’appuyant sur les machines a un côté biensympathique.

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...