Pour la première fois le nombre de laptops (portables) vendus dans le monde en un trimestre a dépassé celui des desktops (les ordinateurs de bureau).
La différence n’est pas encore grande – 38,6 M contre 38,5 – mais elle est symbolique et pourrait marquer le passage à une nouvelle étape.
iSuppli précise que la progression se doit sans doute à l’énorme succès des netbooks, ces mini-ordinateurs de la taille d’un livre, type le eeePC d’Asus (copié maintenant par la plupart des fabricants).
Ils nous permettent de faire «partout» ce qui nous importe, travail ou loisirs. Voilà pour l’ubiquité.
Mais les portables ne seraient rien sans les communications sans fil type Wifi ou 3G et bientôt Wimax. Ça c’est pour la mobilité.
Une des grosses limitations du moment provient du fait que si les machines que nous achetons sont équipées, les services d’accès que nous trouvons sont encore soit insatisfaisants (connexion inégale ou trop faible) soit beaucoup trop chers.
Beaucoup de spécialistes (et d’entreprises) se chamaillent pour savoir qu’elle est la forme (form factor qu’ils disent en anglais) qui l’emportera. Ça n’est sans doute pas la meilleure façon de poser le problème.
Il y a de la place pour de multiples compromis (puisqu’on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre, la légèreté et une batterie increvable). Bien des combinaisons peuvent être déclinées autour de trois variables essentielles: le poids, la taille du clavier, l’autonomie. Sans oublier l’importance du style pour des objets que nous utilisons souvent en public.
Aux fabricants de proposer leurs solutions et à nous de choisir laquelle nous convient le mieux. Un des gros problèmes étant que leur offre peut augmenter mais que nos budgets tendent à rétrécir…
Précision: c’est pas vraiment grâce au Père Noël que les portables l’emportent puisqu’il s’agit des chiffres du troisième trimestre…
A propos… Joyeux Noël…
[Photo Flickr de Jagrap ]