Au cours de la récente campagne électorale, 64% des Américains inscrits sur les listes électorales ont reçu des appels téléphoniques réalisés par des ordinateurs (robo-calls) pour leur vanter les mérites de tel ou tel candidat. 71% ont reçu du courrier visant les mêmes objectifs. 24% ont été contactés au téléphone par un humain. 18% ont reçu une visite chez eux et 14% à peine ont été sollicité par courriel. Ces chiffres viennent d’être rendus publics par le Pew Internet and American Life Project.
La haine généralisée des pourriels (spam) y est peut-être pour quelque chose, mais on ne peut qu’être surpris par la faible utilisation du courriel qui arrive juste derrière la démarche qui demande le plus d’efforts: la visite à domicile. Et puis: y a-t-il pire, en la matière que de se lever de poser sa fourchette au milieu du dîner, bouger sa chaise, se lever, courir jusqu’au téléphone et dire « allô » pour s’entendre répéter par une machine les mêmes propos qu’on a déjà vu dix fois à la télé?
The Bivings Report en conclue que les partis politiques n’ont les adresses électroniques que de 12% des Américains inscrits (sans cela ils enverraìent plus de mèls). A moins qu’ils aient du mal à réviser leurs formes traditionnelles d’action. Dans un cas comme dans l’autre, ils ont tout intérêt à se mettre à jour.