Les newsletters envoyées quotidiennement par la plupart des quotidiens (voir ce billet) permettent de conserver un regard relativement panoramique sur l’actualité. Mais elles manquent de précision pour qui veut suivre certains sujets pointus.

D’où l’intérêt des alertes. Le premier service que j’ai utilisé pour cela est le « News Tracker » du New York Times (payant, le lien se trouve sur la colonne de gauche de la HP).

Je peux ainsi sélectionner les catégories toutes faites comme « Relations internationales des Etats-Unis » ou choisir mes propres mots clés. Tout article les contenant me sera envoyé par courriel.

Je reçois aussi les dernières minutes du Monde.fr et des alertes de Yahoo pour les gros coups au niveau mondial. Dans les deux cas, la fréquence est parfaitement tolérable.

Ça marche et ça se gère sans histoire.

Quand ça déborde…

Mais le flot a carrément fait déborder le vase quand je me suis abonné aux alertes Google. Elles sont parfaitement conçues mais elles puisent dans les 4.500 sites de Google News en anglais. Si on ajoute le français et l’espagnol, la couverture s’étend à 5.700.

Deux solutions s’offrent alors : soit je les laisse arriver dans la boîte aux lettres principale et je suis très vite dépassé. J’y perds même certains courriels importants. Soit je crée une règle qui les redirige dès leur arrivée vers des dossiers spécialement conçus pour cela et je risque fort de les y oublier.

Je parlerai bientôt des fils RSS qui apparaissent à beaucoup comme la solution miracle.

En attendant, le paradoxe du courriel et de l’information c’est que je reçois à peu près ce que je veux d’où je veux mais que la quantité d’articles que je reçois automatiquement est telle que j’en perds ma capacité à discerner ce qui compte vraiment.

Mais peut-être que je m’y prends mal et que vous avez de meilleures idées pour gérer ce problème.

N’hésitez pas à nous les communiquer.

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...