La police de Chicago est en train d’installer dans les quartiers à risque des appareils capables de reconnaître le bruit d’un coup de feu. Un logiciel peut ensuite en détecter la provenance à 10 mètres près (dans les trois quarts des cas) ce qui devrait permettre à la police d’arriver sur le lieu d’un crime en quelques minutes.
Plus à l’est, une équipe de chercheurs du Dartmouth College dans le New Hampshire, vient de mettre au point un logiciel capable de distinguer le vrai du faux dans les œuvres d’art les plus célèbres. Le programme décompose une peinture en millions de points. Leur densité au millimètre carré permet de reconnaître le coup de pinceau et donc le peintre.
Ces deux articles apparus par hasard côte à côte dans Wired News illustrent comment les Américains comptent de plus en plus sur l’informatique. Jusqu’à présent elle a permis pour l’essentiel de faire mieux ou plus vite ce que nous avions l’habitude de faire sans elle. C’est en train de changer. Les machines et leurs font de plus en plus souvent mieux que nous. C’est à cela qu’il nous faut commencer à réfléchir… tous seuls.