L’emballage est plutôt bien conçu: on dirait un coffret de livres. Couleur crème. Voir les photos sur le site de Diego Doval .
Sans être bouleversant, l’objet lui-même est agréable et tient bien dans la main. Les boutons de navigation sont bien placés (on peut tenir le Kindle dans n’importe laquelle des deux mains et faire avancer les pages à mesure qu’on lit avec le pouce). Ils prennent cependant un peu trop de place et on a du mal à prendre l’appareil sans appuyer sur l’un d’entre eux.
Le texte est vraiment lisible. Le fait de pouvoir changer la taille des caractères aide. Il faut quand même s’habituer à des « pages » courtes. On ne peut pas tout avoir
J’ai bien aimé aussi le fait de pouvoir télécharger le premier chapitre de deux livres à propos desquels j’hésitais…
La meilleure surprise est le fait que je peux lire les documents (y compris les PDF… et je peux les annoter) que je me suis envoyé par courriel. Ça me permet de lire plusieurs ebooks déjà recueillis au format Word ou texte. Il faut payer 10c par envoi. Quand il s’agit de documents de 200 pages ou du livre The Wealth of Networks de Yochai Benkler, ça vaut carrément la peine.
La navigation un peu déficiente et ça se sent nettement quand on lit un journal. Ça viendra peut-être avec la pratique (j’ai 14 jours d’essai gratuit). J’en reparlerai.
Bezos, le patron d’Amazon, estime que la principale vertu du livre traditionnel est de disparaître: nous l’oublions à mesure que nous pénétrons dans l’univers de l’auteur. Je ne sais pas encore si le Kindle peut ainsi s’effacer avec l’élégance du livre de toujours – il me faut un peu de pratique pour cela – mais je sens qu’il peut me plaire… Nous verrons.
Et maintenant – n’oubliez pas que quand il est 7h du matin en France il est 10h du soir en Californie – je vais l’essayer au lit. La seule preuve qui compte puisque je lis tous les soirs avant de m’endormir…