facebookprivacy.1274164307.png Microsoft contre Google, Google contre Apple, la rébellion contre Facebook… une série d’évènements récents permet de souligner un point essentiel: nous avons toujours le choix. Il est souvent entre un mastodonte et un autre, entre un parano et un chef de guerre mais, en y regardant bien, on trouve aussi des petits qui se remuent, des alternatives open source.

Le lancement par Microsoft d’Office 2010 – avec ses web apps qui permettront de l’utiliser online – est une offensive contre Google. La première contrôle encore 94% de la bureautique mais la seconde s’est lancée beaucoup plus tôt « dans les nuages ». Je suis ravi de pouvoir choisir.

Mais je n’oublie pas OpenOffice.org , la suite open source gratis et l’offre de Zoho , la plus complète online et la plus performante. Elle est gratuite pour les applications élémentaires et très bon marché pour les entreprises.

De Facebook j’ai retenu que certaines célébrités des TIC ont commencé à fermer leur compte… en l’annonçant sur Twitter, par exemple. Le vrai problème du site géant est son attitude changeante et de moins en moins respectueuse quant à la protection de nos données privées comme le révèle de façon éclatante ce graphique interactif .

L’élément nouveau est l’annonce du lancement par 4 étudiants de New York d’une alternative « distribuée, décentralisée et open source »: diaspora* . Et le plus intéressant est qu’ils essayent de se financer sur le modèle Obama: en faisant appel aux internautes. En un peu plus d’un mois ils ont obtenu 150.000 dollars de 5.000 personnes séduites par leur projet.

Enfin, même si les chiffres ne sont pas totalement convaincants (il s’agit d’un sondage auprès de 150.000 personnes et ne valent que pour les États-Unis), j’ai bien aimé découvrir qu’il s’est vendu plus de téléphones sur Android au premier trimestre que d’iPhones. Android est un OS et l’iPhone un téléphone (le plus vendu) comme le remarque PresseCitron . Mais la vraie bataille est celle des OS et je me réjouis que l’offre open source gagne du terrain.

Il de n’agit que de quelques exemples et pour que mon optimisme soit justifié il faut être curieux et les chercher, les essayer ces alternatives, mais elles sont là.

Ça vous amuse? Ça vous fait peur de les essayer?

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...