La discussion surce qu’est web 2.0 continue avec des approches tendant à simplifier le problème(voir ce billet) ou à l’aborder sous un angle pratique (voir ce billet), commel’a fait James Fallows dans Homo conexus.
Les définitionsde Fallows ayant paru insuffisantes à l’incontournable Tim O’Reilly il propose enréponse une classification en quatre plateaux.
Au niveau 3, leplus élevé « L’application pourrait SEULEMENT exister sur le net et tirel’essentiel de sa puissance du réseau et des connections qu’il rend possibleentre personnes ou applications. » Exemples: eBay, Craigslist, Wikipedia, del.icio.us, Skype, Dodgeball.
Au niveau 2 « L’application pourrait exister offline mais elle bénéficie d’avantages spécifiques quand elle est online. »La référence est Flickr: onpeut faire presque pareil sur son ordinateur, sauf la communauté online quidonne une dimension essentielle.
Au niveau 1, « L’application peut exister (et de fait elle existe) et avoir du succès offline, mais elle gagne des dimensions additionnelles quand elle est online. » Exemple Writely (traitement de texte sur le web).
Au niveau 0, « L’application s’est établie online, mais elle pourrait fonctionner tout aussi bien offline si on disposait des données dans une cache locale. » C’est le cas des cartes de Yahoo, Google et MSNmais pas, précise-t-il, des mashups comme Housingmaps.
O’Reilly résume sonapproche dans la formule suivante: « Dans la hiérarchie des applications web 2.0 le niveau le plus haut consiste à intégrer (embrace) le réseau, à comprendre ce qui crèe des effets de réseau, et ensuite à en tirer parti dans tout ce que vous faites. »
C’est utile etintéressant, Mais l’essentiel de son apport récent est qu’en passant d’unetentative de définition à une proposition de classification il passe de lanotion de « nature » à la notion de « degré ». Au lieu dediscuter pour savoir si un site est ou n’est pas Web 2.0 nous gagnons à nousdemander jusqu’à quel point il l’est. C’est aussi une invitation à proposerd’autres éléments de mesure.
Des idées?