A tout Président de la République tout honneur, Sarkozy a retenu l’attention pour la férocité avec laquelle il sort son canon pour protéger la culture.
« We run the risk of witnessing a genuine destruction of culture… The Internet must not become a high-tech Far West, a lawless zone where outlaws can pillage works with abandon or, worse, trade in them in total impunity. And on whose backs? On artists’ backs. »
Tech Crunch note que de tels propos devraient lui valoir le titre de membre honoraire à vit vie à la fois de la RIAA qui protège les intérêts des majors du disque et de la MPAA qui croît protéger Hollywood en multipliant les interdits.
Mais l’auteur se demande aussitôt si le même président ne confond pas le far west et le far east (source de bien plus de piraterie électronique aujourd’hui), façon élégante de suggérer qu’il aurait perdu la boussole.
IP Democracy est plus acide encore :
« Oh brother. Is that what this new web snooping-snitching authority will do? Protect culture? Help artists? Only in France could movie and record companies couch such an intrusive, backward system as one that would « protect culture. »
PaidContent.org reprend des informations de sa succursale britanique et rappelle le rôle , éthiquement discutable selon lui, de Didier Olivennes plus intéressé que quiconque par les ventes de produits de loisirs dans leur forme physique (genre CD, DVD et livres):
« It’s a proposal produced out of a review by France’s Fnac entertainment retail chain chairman Denis Olivennes – in other words, one of the people with one of the biggest vested interests in the health of physical-format entertainment sales. His book, Free Is Theft, released in February, is pretty much the antithesis of Lawrence Lessig’s Free Culture doctrine. »
Mais vous en savez beaucoup plus que moi sur ce sujet. Vous en pensez quoi au juste?
[L’image officielle a été remaniée par TechCrunch ]