A quoi sert le crowdsourcing – Selon Jeff Howe, qui lui a consacré un article fameux et un livre, cela part du principe que les meilleurs cerveaux travaillent toujours pour les concurrents et qu’on ne sait jamais qui ils sont. En s’appuyant sur les enseignements du prix lancé par Netflix pour améliorer son système de recommandation, le blog de la compagnie Hypios avance maintenant l’hypothèse que la première vertu du crowdsourcing pourrait bien être qu’il permet d’identifier ces brillants cerveaux.
Mass-média sans mass – La circulation des quotidiens américains a baissé de plus de 10% au cours des six derniers mois. Pas si grave dit Alan Mutter (il n’est pas le seul) si les quotidiens augmentent leurs prix ce qui permet d’augmenter les revenus. Le New York Times s’y est mis et ça marche. Cela requiert, bien sûr, de mieux cibler ses audiences et de leur offrir un meilleur produit. Mais il y a des gens disposés à payer plus pour cela.
La paix par les réseaux sociaux – En collaboration avec un labo de l’Université de Stanford, Facebook se propose maintenant de contribuer à la paix dans le monde grâce aux connexions qui s’établissent entre individus de camps opposés. Hier, par exemple on pouvait trouver 8.431 relations entre Albanais et Serbes, 7.339 entre l’Inde et le Pakistan, 71.555 entre Chrétiens et Musulmans et, ce qui nous surprend moins mais frappe les Américains, 30.5518 entre Républicains et Démocrates.