Première surpriseen lisant les nouvelles de la journée: les actions d’Apple ont augmenté (deprès de 10%) après que la société ait annoncé la mise en circulation d’unlogiciel permettant d’utiliser Windows XP sur les Macs. Deuxième surprise: leprogramme est lancé par Apple. Il s’agit donc là d’un choix stratégique.

J’aurais du faireplus de cas à ma réaction intime qui fut, à la seule lecture du titre: il vafalloir que je regarde ça de près. C’est peut-être une solution intéressante.C’est là-dessus qu’ils parient.

La plupart desanalystes expliquent leur réaction positive en disant que cela devraitpermettre à plus de gens de « switcher », de passer de Windows à Mac.

Je vois plutôt çacomme une opportunité merveilleuse de ne pas devoir choisir, d’établir desponts entre les deux univers. On pourra ainsi acheter une machine fabriquée parApple tournant sur un microprocesseur Intel et utiliser des programmes conçuspour Windows (ça devrait permettre de ne plus souffrir du choix réduit deprogrammes sur Mac et pourrait réduire les coûts du switching). Ça permet, enthéorie, de vivre le meilleur de bien des mondes.

Après avoirrenoncé au logo arc-en-ciel (ancienne image de la compagnie) et adopté lemicroprocesseur (âme de ses machines) de l’univers rival, Steve Jobs espèreregagner quelques parts de marché en pariant sur la compatibilité avecl’univers Windows, rival de toujours. Apostasie d’autant plus fascinante (plusd’un fan de Mac grince des dents) qu’elle construit des ponts et des espacesambigus, à identiés multiples.

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...