La technologie suscite de sérieuses inquiétudes aux Etats-Unis où après avoir été utilisée pour localiser têtes de bétail et caisses de marchandises elle commence à être appliquée dans les écoles pour suivre les enfants à la trace (voir ce billet et celui-ci).
Krull qui dit avoir senti « comme une piqûre de moustique » a recours à cette mesure extrême en raison de son état de santé. Il est notamment allergique à deux médicaments.
En cas d’urgence, les médecins qui ont besoin de ces informations, sont censés faire passer un lecteur sur la plaque ce qui leur permet d’obtenir un mot de passe qui a son tour ouvre l’accès à un site de la toile puis au dossier médical du patient.
L’article ne dit pas comment les médecins font pour savoir qu’ils peuvent trouver toutes ces informations sur le corps du patient.
Le fait d’avoir trouvé un cas pour lequel l’implant peut s’expliquer ne saurait être pris comme une preuve qu’il se justifie toujours. Mais il suffit sans doute à VeriChip, qui a réalisé l’opération de montrer qu’elle se justifie dans certains cas pour mener ensuite le débat sur le terrain qui lui convient : l’énumération des cas acceptables (ou pas), au lieu du principe ou des risques d’excès.