Le billet écrit il y trois jours sur « No Place to Hide » et la surveillance croissante dont nous sommes l’objet a suscité des commentaires qui méritent rebondissement.
Ainsi « tecrèsi » estime que :
nothing to hide!..je comprends mal ces tremblements: j’aime les asperges je n’aime pas vraiment Proust, j’ai tant de sous, tant de mômes, telle curiosité, et alors? les 99,99% de gens qui ne sont ni des gangsters ni des tripoteurs d’enfants n’en ont rien à battre de ces espion à la noix!
C’est peut-être le sentiment le plus répandu. Je suis même prêt à reconnaître que c’est un doute que nous avons tous plus ou moins. Un doute légitime. C’est aussi la position la plus dangereuse. Séparons la discussion en deux:
J’ai tendance à croire que « tecrèsi » a tort de ne pas s’inquiéter, de ne pas au moins être attentif. Pour trois raisons :
Dans chacun de ces trois cas, les conséquences sont d’autant plus graves que la quantité et la précision des informations détenues est plus importante, ce qui est la tendance à la mode à l’heure actuelle.
Mais admettons que j’aie tort. Mes doutes sont pourtant légitimes. En tous cas ils existent. La meilleure façon d’y faire face n’est-elle pas d’en discuter ? De faire de ce problème un sujet de débat politique et social ?