Je commence à utiliserSkype pour des réunions de travail (on peut être jusqu’à cinq).

C’est ce que j’aifait samedi avec deux personnes d’une revue européenne installées dans deuxvilles différentes. On ne se connaissait pas. Le fait de ne pas être pressé parla perspective de recevoir une facture susceptible de nous conduire en prison asans doute contribué au ton détendu. Efficace et agréable. Et pas cher :1h15 minutes gratuites.

Le dimanche j’aienregistré une interview, toujours sur Skype, grâce à un mini programme (plug-in, ou plugiciel) quimarche fort bien : Pamela. Je garde une copie sur mon ordi, et je peuxmême en envoyer une à mon interlocuteur. Ça évite les conflits sur le matériaude base.

Comme le fichierétait trop long pour circuler par courriel, l’interlocuteur en question quiutilise GoToMyPC, un programme qui permet de fourrager dans son ordi à distance,m’a invité. J’ai donc pu transférer le fichier directement sur son PC depuis lemien. Seul ennui, quand je continuais à bosser, je déplaçais le curseur sur sonécran.

La partiehilarante est le recours à Skype pour les réunions familiales : Paris,Mexico, Cuernavaca, Berkeley (et j’en passe), toutes les combinaisons sont possibles.

On a rigolé commeautour d’une bonne table.

Voici la recette pourceux qui cherchent à faire fortune : simple, gratuit et capable derésoudre un problème répandu. C’est imbattable.

Rien de tout celan’est exceptionnel, bien sûr. Ce qui m’intéresse pourtant c’est comment latéléphonie par internet gagne du terrain à vitesse grand V. Le programme a toutjuste deux ans d’existence et il est déjà utilisé par des gens qui n’avaientpas encore d’ordinateur à l’époque ou qui se moquaient de moi quand je parlaisd’internet il y a dix ans.

Ils continuent… parceque je n’ai pas encore acheté une webcam.

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...