Le fameux Met aplus de trois visiteurs virtuels (qui visitent notamment son déroulé de l’histoire de l’art) pour un dans ses locaux de briques, ciment ouverre. Le Getty de Los Angeles en est à près de 10 fois plus de visiteurs enligne qu’en chair.
Et ça rapporte. Lesite du Met se dit « mercenaire autant que missionnaire »: il fait unmillion de dollars de chiffre d’affaires par an.
On trouve mêmedes blogs. Le Walker Art center s’y est mis il y a un an. Après une progressiondu trafic de 30% par mois, il en publie six aux couleurs « artistiques ».Ça donne une « multiplicité de voix » qui contribue à la promotiond’une communauté. Je bois du petit lait.
Tout ceciparticipe d’un effort plus large pour mieux écouter, mieux servir le public. LeMet a ainsi découvert que ses visiteurs ne comprenaient pas le mot »collection ». Voilà qui permet d’améliorer le service.
Selon lequotidien new yorkais, « il est difficile de mesurer l’impact financier deces sites. » Ils sont pourtant source de revenus appréciables et incitentles visiteurs virtuels à visiter le musée réel. Il n’y a donc pas de cannibalisationcomme le craignent encore, par exemple, certains directeurs de publication surpapier qui n’osent pas s’aventurer sur le web.
Les sites de cesmusées, selon le journal, sont une manière « de gagner une nouvelleaudience et d’inviter à mettre en cause l’autorité du conservateur tout enrenforçant l’identité du musée ».
J’ai l’impressiond’avoir entendu (ou tenu) des phrases très semblables des dizaines de foisdevant des gens qui avaient peur de faire le saut.