Ses affirmations sont volontairement à l’emporte pièce et les arguments sont plutôt courts (à dessein peut-être). Jugez par vous même.
- Plus d’information contribuent à nous isoler les uns des autres, surtout si nous éliminons celles qui ne nous conviennent pas.
- Croire que nous avons plus de choix individuels nous empêche de voir que l’ensemble des choix qui s’offrent à à nous tend à se réduire . Les systèmes de recommandation (Amazon, iTunes, Netflix) poussent vers la monoculture et tendent à éliminer les niches tant vantées par la Longue traîne.
- L’idée selon laquelle nous aurions plus de pouvoir personnel est un mythe qui nous empêche de voir que nous sommes confrontés à une perte massive de notre capacité personnelle de contrôle en raison de la quantité d’informations que nous laissons online.
Le premier point me semble carrément erroné. Il serait intéressant de faire la preuve du second. Quant au troisième c’est clairement un des espaces sur lesquels nous devons mener les luttes les plus têtues.
Ces trois billets ne me convainquent donc pas vraiment, mais ils s’inscrivent dans une démarche essentielle: ne pas prendre au pied de la lettre l’enthousiasme naïf avec lequel ses copains, lui-même et toute la clique à laquelle j’appartiens écrivent sur les TIC.
Il est grand temps de s’interroger sur les coûts de cette évolution pour mieux œuvrer à les réduire.
Dans un tel état d’esprit, il est évident que les paradoxes (ou les risques de fond) sont bien plus que trois… Lesquels ajouteriez-vous?
[Photo Flickr de 416style ]