L’Université du Texas à Austin a décidé de vider la bibliothèque réservée aux nouveaux arrivants (College) de ses 90.000 volumes qui prennent trop de place. Ils seront remplacés par des postes de e travail électroniques et d’accès à l’internet utilisables 24h sur 24.
Les volumes seront dispersés dans l’ensemble des centres d’études de l’Université qui possède plus de 8 millions de volumes au total.
Paradoxalement (ou non) l’idée est de faciliter la recherche et surtout l’échange d’informations comme l’indique cette citation trouvée dans l’article du New York Times d’où est tiré l’information:
« The library is not so much a space where books are held as where ideas are shared, » said Geneva Henry, executive director of the digital library initiative at Rice University in Houston, where anyone can access and augment course materials in a program called Connexions. « It’s having a conversation rather than homing in on the book. »
UT Austin et Rice ne sont pas les seules universités à suivre ce chemin qui semble avoir la faveur de beaucoup de bibliothécaires.
On éloigne le papier pour faciliter l’accès à l’information. Est-ce vraiment paradoxal ?
En réponse à l’article cité, un professeur de Boston a écrit au New York Times pour signaler que les meilleurs devoirs de sa classe étaient ceux dont les citations provenaient de livres. Ceux qui privilégient les sources commençant par http ont des nouvelles plus fraîches mais « manquaient de profondeur » estime-t-il.
Qu’en dites-vous ?