Je suis en voyage de nouveau. J’écris dans l’avion qui m’amène à Saint Domingue où je vais donner un cours/atelier à des journalistes qui après avoir lancé un site – ClaveDigital – s’apprêtent à publier un magazine et se soucient de savoir ce qui se fait ailleurs en ce moment. Dommage que ce ne soit pas plus fréquent.
Dans la première je montrerai comment je me sers de mon ordinateur.
Au niveau le plus simple, je suis toujours fasciné par le nombre de gens qui écrivent en Word, feuille par feuille (mon système est en anglais et il appelle ce format « Print Layout View » au lieu de s’exprimer sur un document qui déroule sans interruption (que mon système appelle « Normal View »).
Cela montre une incapacité à se séparer mentalement de la feuille de papier qui opère maintenant comme métaphore appauvrissante.
Une bonne idée pour casser ça consiste peut être à utiliser le plus de programmes possibles. Par exemple:
La productivité peut s’en ressentir. Mais ça ouvre l’esprit. J’y vois comme un jeu avec toutes les dimensions didactiques qu’ils peuvent contenir. J’ai chaque fois l’excitation qu’on ressent au moment de se lancer à la découverte de quelque chose.
Qu’est-ce que ça a à voir avec le journalisme ?
Bonne question. Ma première réponse est qu’aujourd’hui ce qui compte n’est jamais d’apprendre à utiliser un programme, mais de se familiariser à l’utilisation des technologies pour pouvoir évoluer avec elles. Je n’arrête jamais de me faire la main.
Et puis, dans ce rapport à ces programmes que je m’émerveille de découvrir, il y a, tout au fond, la curiosité, dont je continue à penser qu’elle est la vertu première du métier que je fais ……….. au point de le concevoir comme un mode de vie, voir de pensée.
La curiosité et l’expérimentation…
Qu’en pensez-vous ?