Je suis en voyage de nouveau. J’écris dans l’avion qui m’amène à Saint Domingue où je vais donner un cours/atelier à des journalistes qui après avoir lancé un site – ClaveDigital – s’apprêtent à publier un magazine et se soucient de savoir ce qui se fait ailleurs en ce moment. Dommage que ce ne soit pas plus fréquent.

Dans la première je montrerai comment je me sers de mon ordinateur.

Au niveau le plus simple, je suis toujours fasciné par le nombre de gens qui écrivent en Word, feuille par feuille (mon système est en anglais et il appelle ce format « Print Layout View » au lieu de s’exprimer sur un document qui déroule sans interruption (que mon système appelle « Normal View »).

Cela montre une incapacité à se séparer mentalement de la feuille de papier qui opère maintenant comme métaphore appauvrissante.

Une bonne idée pour casser ça consiste peut être à utiliser le plus de programmes possibles. Par exemple:

  • The Brain ou MindManager pour organiser les idées,
  • IrfanView, ou Picasa pour les photos,
  • SnagIt pour prendre des instantanés de la toile,
  • Cloudmark pour me protéger du spam,
  • SmartSync pour faire des backups,
  • McAfee pour les virus et le reste,
  • X1 pour retrouver tout ce que j’emmagasine,
  • Answers pour vérifier le sens des mots (en anglais) et obtenir la traduction,
  • Wikipedia bien sûr,
  • FeedDemon (et d’autres, pour les RSS),
  • Clusty et Grokker pour la recherche quand je me perds dans Google,
  • Trillian pour les messageries instantanées,
  • Network Stumbler pour trouver les points d’accès WiFi,
  • Etc.

    La productivité peut s’en ressentir. Mais ça ouvre l’esprit. J’y vois comme un jeu avec toutes les dimensions didactiques qu’ils peuvent contenir. J’ai chaque fois l’excitation qu’on ressent au moment de se lancer à la découverte de quelque chose.

    Qu’est-ce que ça a à voir avec le journalisme ?

    Bonne question. Ma première réponse est qu’aujourd’hui ce qui compte n’est jamais d’apprendre à utiliser un programme, mais de se familiariser à l’utilisation des technologies pour pouvoir évoluer avec elles. Je n’arrête jamais de me faire la main.

    Et puis, dans ce rapport à ces programmes que je m’émerveille de découvrir, il y a, tout au fond, la curiosité, dont je continue à penser qu’elle est la vertu première du métier que je fais ……….. au point de le concevoir comme un mode de vie, voir de pensée.

    La curiosité et l’expérimentation…

    Qu’en pensez-vous ?

  • J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...