Dernière des quatre grandes Majors du disque, Sony BMG s’apprête à libérer une partie de son catalogue de tout logiciel de protection empêchant la reproduction.
Warner avait annoncé en décembre qu’elle vendrait des morceaux libres de DRM (Digital Right Management) sur Amazon Music. EMI et Vivendi avaient ouvert la voie quelques mois plus tôt.
C’était inéluctable et la plupart des analystes estiment que ça arrive assez tard. Business Week considère que ce changement d’attitude des majors ouvre la porte à de nouveaux modes de diffusion, notamment par le biais des sites de réseaux sociaux comme Facebook et MySpace.
Edgar Bronfman, patron de Warner Music, a écrit à ses employés le 27 décembre dernier pour expliquer l’accord avec Amazon « le premier d’une série du même type que nous annoncerons dans les prochaines semaines et les prochains mois. » Il a même reconnu la valeur des arguments selon lesquels « nous aurions pu et du faire cela il y a longtemps déjà ».
Rappelons qu’en février dernier, Steve Jobs – lui-même accusé d’utiliser un système trop fermé – avait contre-attaqué avec une lettre invitant les majors à renoncer au DRM (voir ce billet ). Deux mois plus tard EMI avait annoncé la vente sur iTunes d’enregistrements libres et de plus haute qualité pour 30c de plus. En octobre ils sont passés à 99c comme le reste.
« Il n’y aura plus de DRM important à la fin de 2008, » sauf pour la location, affirme le patron de eMusic , deuxième service de distribution derrière iTunes.
L’année commence bien…
[MaJ – Impardonable oubli au moment de mettre en ligne… l’information ne se comprend bien que si l’on ajoute les chiffres de vente pour 2007 aux Etats-Unis: les albums ont chuté de 9,5% alors que les ventes de musique digitale ont augmenté de 45%. Elles correspondent à 23% de toute la musique vendue l’an dernier explique TechCrunch ].