Rien de mieux, pour s’en faire une idée que de se pencher sur Twitter , la nouvelle coqueluche des adorateurs de web 2.0. L’application n’est encore utilisée que par quelques dizaines de milliers de personnes. Elle est autant critiquée qu’encensée et pourtant, on en parle déjà comme d’un autre MySpace, un autre YouTube, un autre Digg. Ou mieux encore.
Twitter est un hybride de SMS-IM-Blogs. Elle permet d’envoyer et de recevoir sur son portable, ou sur un ordinateur, des messages de 140 caractères maximum.
Le site invite ceux qui s’y inscrivent à répondre à une seule question: « Qu’êtes-vous en train de faire? ».
Vous pouvez vous en rendre compte en allant directement à la page d’accueil sur laquelle tous les messages arrivent ou, mieux encore, en visitant Twittervision . Vous y trouverez une carte du monde sur laquelle les messages apparaissent, avec image de leur auteur, à mesure qu’ils sont mis en ligne. Fascinant.
Les messages ainsi envoyés peuvent être vus de tous ou limités à un réseau d’amis. A l’inverse, chacun peut s’inscrire au système de distribution qui lui convient le mieux.
Bref, simple et rapide, ça apporte une instantanéité sans effort aux réseaux sociaux les plus souples comme les plus denses.
Le mot « twitter » a un sens en anglais. Il se traduit par taquiner ou idiot (twit), babiller (twitter). Le fondateur est d’ailleurs Evan Williams connu pour sa participation à la création de Blogger qui appartient maintenant à Google.
Lancé il y a près d’un an, le site bat tous les records depuis que, début mars, la compagnie qui lui a donné naissance a profité d’une série de conférences dans lesquelles se sont retrouvés les geeks les plus faciles à convaincre des vertus de tout ce qui est nouveau et capables de déclencher des effets de réseaux importants.
Twitter est ainsi devenue en quelques semaines, « la » boîte dont on parle. Tout le monde n’en dit pas que du bien, mais la technologie peut être utile dans bien des situations.
J’y reviens très vite.