Les cartesvirtuelles accessibles sur le web ont cela de merveilleux qu’elles permettentau cyberespace d’interagir avec le monde réel. Belles, faciles à lire, éventuellementutiles, elles sont un progrès considérable dans la représentation del’information géographique et deviennent un outil social. Elles sont en trainde donner lieu au développement accéléré de tout un pan de la toile que lesinitiés reconnaissent comme « le géoweb ».
« La façondont nous gérons la localisation dans notre vie individuelle comme dans notreculture st en train de se déplacer vers le monde numérique, » m’a racontéDavid Sonnen lors de la deuxième Where 2.0 organisée par O’Reilly qui s’esttenue à San José en Californie les 13 et 14 juin dernier.
Patron deIntegrated Spatial Solutions, Sonnen a ajouté « où que nous allions, ontrouve toujours en ligne un nuage d’informations spécifiques au lieu. Le netrattrape le monde réel et ajoute ses énormes capacités de communication. »
Les spécialistesutilisent ordinateurs et internet depuis des années (GIS et autres) mais legrand bouleversement a eu lieu le jour où Google Maps a choisi de privilégierla simplicité et permis de déplacer la carte dans n’importe quelle directionavec un simple geste de la souris (puis, au moment de la conférence de l’andernier, en ouvrant l’accès aux API, Application Programming Interface, quipermettent aux développeurs de modifier ces cartes assez facilement).
Cette fois, Googlea marqué son avantage en lançant une nouvelle version de Google Earth, lemerveilleux programme qui permet de survoler la terre, et de voir ses reliefs.L’information disponible correspond à peu près à 20% des terres émergées et autiers de la population mondiale. « Les gens commencent à l’utiliser, àtagger, à ajouter des informations et des photos » a déclaré John Handkelors de la présentation.
Plusimpressionnant encore, Sketchup (disponible d’entrée de jeu sur Mac, Linux etWindows) permet d’agir sur le monde virtuel en dressant des constructionsimaginées sur les espaces de son choix. Il est ainsi possible de créer denouveaux univers dont la frontière avec des jeux comme Second Life est bienporeuse.
Microsoft n’estpas loin avec son Virtual Earth qui se donne pour mission de « créerl’accès global au savoir local ». Moins « belles » que lesreprésentations visuelles de l’autre mastodonte, elles ne requièrent pas detéléchargement préalable ce qui est un avantage.
Évoqué enquelques mots, tout ceci a l’air un peu abstrait. Je vous invite vivement àcliquer sur les liens. Quant au fond, je voudrais attirer votre attention surl’importance qu’est en train d’acquérir le « web géographique » ougéoweb.
L’aventure nousconcerne tous puisqu’elle implique nos rapports aux lieux et aux histoires quinous lient à eux. C’est aussi une entreprise commerciale.
Je reviendrai surtout cela dans les jours qui viennent.
[En déplacement depuis quelques jours, j’ai eu des ennuis au moment de mettre en ligne ce billet. Les liens sont maintenant à leur place. Je reprends le rythme normal, pour quelques jours, mercredi.]