Dans le domainequi nous intéresse le terme désigne un mini programme qui effectue une seuletâche: donner l’heure, les cours de certaines actions, transmettre les imagesd’une caméra fixe, les dernières nouvelles d’un site, vérifier ses courriels,faire défiler des photos dans un coin de l’écran, suivre le mondial, accéder àun jeu dans un coin de son écran, etc. Il y en a des milliers et chaque usagerschoisit la poignée qui peuvent lui être utiles.
Très proche dumot gadget le mot peut désigner un objet mécanique (un « machin » préciseWikipedia en français). De fait Google et Microsoft préfèrent ce terme alors queYahoo, Opera et les autres utilisent le terme Widget remis à la mode par Apple avecson Dashboard en janvier 2005.
La balle a étéreprise au bond par Yahoo qui en offre près de 3.000 en open source après avoir rachetéKonfabulator, une société qui s’était spécialisée dans ces mini applicationsélégantes (et dont Steve Jobs semble s’être inspiré).
On peutconstruire des widgets avec tous les langages qui comptent sur le web depuisHTML et Java jusqu’à AJAX et DHTML. Ils deviennent de plus en plus simple etpoint n’est besoin d’être un développeur de talent pour faire le sien. Yahoo etMSN suggèrent à leurs usagers de mettre au point celui qui leur conviendrait…et de les partager avec tout le monde.
Les geeks ont lemême type de réticence gênée que face à Web 2.0. Leurs problèmes tiennentplutôt au fait qu’il n’y a pas de standard et que trouver l’utilité de certainsd’entre eux peut se révéler au dessus des forces humaines.
J’en utilisequatre ou cinq (de Yahoo) mais au-delà de la commodité, je les trouve intéressantscar ils s’inscrivent dans certaines grandes tendances de l’évolution du web…dont je reparlerai dans un autre billet.
A titre d’exemple voici un gadget de Google et un widget de Yahoo qui permettent de suivre le mondial.
J’imagine que certains d’entre vous en ont repéré plus d’un qui sort de l’ordinaire… partagez donc.