Les widgets dontj’ai dit la semaine dernière qu’ils peuvent nous faciliter la vie (voir cebillet), marquent sans doute un pas important dans l’évolution de notre rapportavec le web. Ils s’insèrent en effet à la charnière de trois tendancesessentielles.
Les usagersassument un rôle plus actif. Ici encore ils mettent en ligne une bonne partiedes données utilisées (les courriels, les photos que nous interchangeons surFlickr). « Il y a d’importantes réserves de widgets créés par les usagers àl’intérieur des systèmes les plus grands, » reconnaît Ben Gross. D’unefaçon plus générale, les widgets sont des instrument qui nous permettent demieux intégrer de la façon qui nous convient les informations qui nous intéressent.
La simplicitégagne enfin du terrain, Les applications spécialisées deviennent attractives àcôté des systèmes lourds capables de tout faire. Les micro formats sont à lamode. Ils permettent une meilleure personnalisation. Parallèlement à la capacitéde construire notre journal personnel avec des flux RSS provenant de différentessources, nous pouvons maintenant utiliser les widgets qui nous conviennent pourréaliser certaines tâches que nous considérons utiles indépendamment du systèmed’exploitation ou du navigateur.
Le « bricolage informatique (« Do it yourself IT« , voir ce billet)attire entreprises et individus. Charlene Li, analyste de Forrester écrit surson blog que la mode des widgets « est potentiellement en train de retireraux grandes entreprises le pouvoir de développer des applications ». Cettetendance prendra de la force à mesure que les jeunes qui utilisent cestechnologies depuis le berceau (les « digital natives ») occuperont uneplace plus grande dans le monde réel.