Je viens de trouver dans The Economist une métaphore qui m’a bien plu. Selon l’auteur (anonyme, comme toujours dans cet hebdo), l’image qui nous permet de rendre compte de l’avancée des technologies (y compris les TIC) n’est pas celle du ballon qui s’étend dans toutes les directions mais celle de l’oursin qui avance par piques séparées les unes des autres et relativement fragiles et dont les ruptures sont sources de crises graves comme viennent de l’illustrer DeepWater et Fukushima.J’utilisais jusqu’à présent la métaphore de l’archipel pour illustrer la pénétration des TIC partout dans le monde. Je me demande maintenant si celle de l’oursin n’est pas meilleure. En tous cas elle n’est pas neutre non plus et il faudrait comprendre ce qu’elle implique.
Qu’en pensez-vous?
Voici un fragment de l’article en question. L’accès du site est payant.
« TECHNOLOGY does not inflate like a balloon, expanding human power over nature evenly in all directions and at all scales. It grows like a sea urchin: long spines of ability radiate out towards specific needs and desires. Some of those spines now reach dizzying distances, allowing what would once have been impossible tasks; coaxing kilowatt hours by the million from the inner workings of atoms, or driving tiny oil pipes miles through the crust of the Earth. But the spines are brittle, and they stand alone. When one breaks—as happened on board the Deepwater Horizon rig in the Gulf of Mexico a year ago (see article), or at the Fukushima Dai-ichi nuclear plant in Japan last month—there is no ameliorative technology on a par with that which has failed. »
[Photos EPA/AP d’illustration de l’article de The Economist ]