Ça permet de mieux intégrer l’ensemble de nos activités sur une multitude de sites de réseaux sociaux sans télécharger les applications spécifiques (que chacune de ces entreprises a conçu indépendamment pour Facebook). C’est donc plus facile et devrait contribuer à encourager les utilisateurs non-geeks à se servir d’une gamme large d’outils de collaboration et d’échanges.
C’est bien, mais ça va un peu plus loin…
Digg.com est ce site qui a associé interactivité et démocratie sur le web en nous permettant d’exprimer nos préférences par le vote (c’est en tous cas un début). Quelqu’un met en ligne un lien à un article qui lui semble intéressant et tout le monde vote pour ou contre. Les plus populaires sont les plus visibles (en haut de page).
Le site avait été vite adopté par les fans de technologie puis copié des centaines de fois y compris par des grosses boîtes comme Yahoo et Dell.
L’élément nouveau (indépendamment de la toute récente adoption par Facebook) c’est que le nombre d’articles concernant la technologie mis en avant sur Digg est en chute libre. Il est réduit de moitié chaque année comme le montre de façon convaincante Richard McManus .
Ils représentaient 76% du total au cours de la première semaine de mars 2006, 38% un an après et 20% à la même période de cette année. La catégorie la plus populaire est maintenant “World and Business” (22%).
Les geeks que cela attriste peuvent se consoler avec Techmeme qui marche fort bien (mais pas sur le même principe).
J’y vois un signe, une confirmation de ce que les meilleures idées qui font, à leur début, trépigner les fans et grincer des dents aux sceptiques, peuvent finir par convaincre le plus grand nombre.
J’ y vois aussi une bonne occasion de réfléchir sur l’évolution des sites dont nous avons tendance à ne parler que quand ils apparaissent ou quand ils sont en crise. Leur succès passe toujours par des transformations que nous ne regardons peut-être pas d’assez près alors même qu’elles sont socialement plus importantes.
Qu’en pensez-vous?
[Photo Flickr d’Annadriel publiée sous le titre » Does this make me a geek? »]