Aux États-Unis,la vente de CD a baissé de 3,5% en 2005 (après avoir augmenté de 2,3% en 2004).La RIAA, l’organisation qui représente les grosses compagnies de disques, entrouve la cause dans les échanges de musique en ligne.

Le problème, faittrès justement remarquer The Register, est qu’elle attribuait la montée de 2004à son offensive contre les « pirates », la même exactement que celle menéeen 2005. Elle s’est traduite l’an dernier par 7.000 nouveaux procès anti-consommateurset par un jugement de la Cour Suprême des États-Unis contre Grokster un serviced’échange P2P (de pair à pair, ou de poste à poste).

D’où l’hypothèseselon laquelle c’est précisément à cause de la politique agressive suivie parla RIAA que les ventes baissent. Agressivité anti-consommateurs à laquelle ilfaut ajouter son incapacité à trouver un modèle alternatif (mis à part celuiqui fait la fortune de Steve Jobs) de vente de la musique en ligne.

C’est peut-êtrele moment de rappeler (voir ce billet) que le nombre de foyers participants à l’échangede musique en ligne diminue alors que le nombre de morceaux qui circulentaugmente.

La RIAA a casséles entreprises qui pariaient sur le P2P. Elle a fait peur aux consommateursles plus raisonnables, mais elle n’a pas enrayé la pratique et elle s’est mise àdos nombre d’entre nous. Où est le bénéfice ?

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...