On y constate l’énorme attraction de l’internet pour ceux (ils sont de plus en plus nombreux) qui y passent une partie importante de leur temps. Parmi ceux qui s’expriment, plusieurs ont mentionné qu’ils avaient d’abord renoncé à la télévision puis réduit leur consommation de papier. Nous sommes sans doute nombreux à nous retrouver sur ce point.
Mais une fois qu’on en est là, qu’est-ce qu’on fait ?
La première réponse, mise en œuvre depuis longtemps consiste à s’abonner à des sites de médias traditionnels qui depuis plusieurs années déjà, pour la plupart, envoient des résumés par courriel.
Je reçois Le Monde, El País, Silicon Valley News, une page technologie du Washington Post, et j’ai essayé au fil des années plusieurs autres quotidiens de différents pays. A cela je dois ajouter Salon.com, OpenDemocracy.net, OneWorld.net et des sites mensuels tels que Foreign Policy. La liste vous paraît sans doute déjà trop longue et pourtant j’en oublie sûrement.
Il y a une première distinction à opérer entre toutes ces sources (et pour ne pas allonger la sauce inutilement, je me limiterai aux quotidiens) : certaines n’offrent qu’une newsletter donnant un aperçu de tout le journal (Le Monde) alors que d’autres permettent de choisir par section (The New York Times). Sauf les quotidiens pour lesquels je travaille j’ai suspendu mes abonnements à toute les « newsletters » qui ne me permettent pas de choisir par section.
Pour garder un regard sur l’actualité générale, je prends la une du New York Times, puis je me suis abonné aux sections technologie, international, Washington et opinion.
Le problème clé à ce niveau c’est que la surface d’un journal me permet assez rapidement de jeter un coup d’œil d’ensemble dans l’ordre qui me convient.
Une newsletter m’impose un déroulé linéaire que je ne supporte pas (ils pourraient au moins, certains le font, me laisser choisir l’ordre). La première page (les premiers titres dans la newsletter) vaut en général le coup d’œil, mais si je dois faire 14 clics pour arriver à la section qui m’intéresse, je renonce.
Et ça n’est pas tout. Il y a aussi les « alertes »… dont je parlerai dans mon prochain billet (avant d’aborder, bien évidemment, les fils RSS).
La question que j’essaye de soulever dans ce billet, moins que les journaux que je lis, est celle du mode de distribution des sommaires de journaux par courriel.
Qu’en pensez-vous ?