La réductionextrême nous est proposée par Tim Bray, ingénieur de Sun qui a récemment écritsur son blog: « Chaque jour qui passe je suis de plus en plus convaincu quela seule chose importante et nouvelle est qu’on peut à la fois lire et écrirele web (read/write). Tout ce qui compte en découle ».
Le problème aveccette affirmation c’est que la dimension choisie existe depuis le début. C’estpourquoi l’analyste Dion Hinchliffe ajoute que le phénomène a pris de l’ampleurau cours des dernières années grâce à « l’existence sur le web de zonesread/write (lire/écrire) importantes et d’un nombre important d’internautes intéressés,désireux et capables de contribuer et de consommer du contenu read/write ».
L’accusé, leresponsable de la complexité, Tim O’Reilly a répondu très vite dans un discoursà l’Université de Berkeley à l’occasion duquel il a déclaré: « Une vraieapplication web 2.0 est une application qui devient meilleure quand plus depersonnes s’en servent. […] C’est pour ça que j’affirme que le véritable cœur deweb 2.0 c’est de tirer parti (harnessing) l’intelligence collective ».
Les deux formulessont compatibles. On a tout intérêt à les ajouter ce qui donne (voir legraphique de Dion Hinchliffe):
Web 2.0 = lire/écrire+ tirer parti de l’intelligence collective
Cet échange a eulieu en trois jours à la mi-mai.
Fascinant àsuivre, le débat vient d’être relancé par le journaliste James Fallows dans « HomoConexus », publié le 11 juillet par la Technology Review.
Demain, je vousen donnerai les éléments essentiels et la discussion qui s’en est suivie.