Suite à mon billet d’hier je reprends quelques liens intéressants apportés par vos commentaires, quelques uns de mon cru et des éléments de discussion sur l’importance du phénomène sur le web (et ses méfaits).

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Trouvé dans les commentaires de :

Patrick Islande : « Swine flu » sur Google Trends (voir aussi ce billet de TechCrunch ).

Yogi : les sources recensées par le blog Journalistiques .

Darwin2009 : l’évolution du virus dans l’esprit de l’année Darwin .

Staphylodoc : L’institut de veille sanitaire (en français).

Sources classiques

Comme toujours Wikipedia est un des premiers lieux où se renseigner sur un événement de ce genre. L’article contient beaucoup d’infos constamment mises à jour. Beaucoup de liens.

Jimmy Wales, le fondateur, vient de lancer un « flu_wiki » sur Wikia, sa société pour « communautés de wikis ».

Delicious reste une source précieuse dans la mesure où les utilisateurs tendent à y garder et partager les articles les plus intéressants sur le sujet .

Cartes

GoogleMapsMania (pas un site officiel) propose deux séries de cartes sur le sujet : les premières cartes sont souvent collaboratives, la seconde série part d’une chronologie faite à partir de Google Earth.

Cette carte des Etats-Unis où l’on voit les tweets par région à mesure qu’ils apparaissent peut se révéler intéressante si l’épidémie gagne en intensité dans ce pays.

Réserves

Il me semble indispensable enfin de signaler deux billets critiquant la tendance à la panique rendue possible par l’accès à tant d’informations et notamment par certains usages de Twitter.

Broadstuff insiste sur le fait que les humains sont « totalement nuls quand il s’agit d’apprécier les risques » parce qu’ils insistent trop volontiers sur ce qui est énorme qui fait peur et se passe à l’instant. Il voit dans la vitesse à laquelle le terme « swine flu » se répand sur le web une pandémie encore plus manifeste.

Sur le site de Foreign Policy Evgeny Morozov tire à boulets rouges sur « le pouvoir de désinformation de Twitter ». On n’est pas obligé d’être d’accord avec tout ce qu’il dit pour le lire.

J’ai trouvé pertinente son observation selon laquelle on interroge généralement Google pour trouver des réponses à des questions qu’on se pose alors qu’on tweet trop souvent pour le seul plaisir de participer à la conversation.

Il en conclue conclut que les « tendances » repérées par Google à partir des questions posées au moteur de recherche sont révélatrices de ce qui passe réellement par la tête des gens alors que Twitter introduit trop de « bruit ».

Une bonne façon (pas parfaite) de limiter le bruit sur Twitter consiste à chercher les messages qui sont « retweetés » c’est à dire jugés assez intéressants pour être passés à d’autres. Vous pouvez taper « RT #swineflu » sur Search.Twitter.com ou tester le site spécialisé ReTweetRadar.com .

D’autres pistes ? D’autres conseils ? D’autres réserves ?

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...