Après êtreretourné vers quelques sites w2 très connus (voir ce billet) pour voir commentils modifient l’écosystème des médias, il peut être utile d’en regarderd’autres, moins importants. Ils n’en contribuent pas mois à changer la culturedes usagers et donc la façon qu’ils ont d’aborder les médias.

  • Sphere –Impossible d’ignorer la compétition – Ce moteur de recherche pour blogs (voirce billet) est chargé d’algorithmes puissants mais sa vertu principale résidedans un bouton que chacun peut intégrer à son navigateur. Ça permet quand onlit un article intéressant de savoir les blogs qui s’y rapportent et les articlesqui traitent le même sujet sur des sites concurrents. Loin du prétendu »équilibre » des médias traditionnels, ça permet (ou ça devraitpermettre) au lecteur d’accéder à des sources authentiquement diverses.
  • Berkeley CrimeLog – Savoir ce qui se passe dans le quartier – Ce site est un mashup qui portesur une Google map les informations sur les crimes commis dans la municipalitéde Berkeley. On n’y trouve pas ce qui s’est passé dans l’heure précédente, maisles problèmes au cours des huit derniers jours ou des trois derniers mois, parcatégorie. Les « désordres » sont essentiellement des excès de bruit cequi, dans une ville universitaire ne devrait pas surprendre grand monde. Lesite permet aux citoyens de s’informer et, le cas échéant, aux journalistes detrouver des idées d’article.
  • NewsTrust – Lesusagers notent les journalistes – Ceux qui doutent de l’influence del’interactivité et de la capacité de tirer parti de l’intelligence collectivequ’offre w2 risquent de découvrir leur erreur à leur dépend. NewsTrust (qui estencore dans sa phase de tests) est tenu par des citoyens qui jugent lesarticles en fonction de leur qualité journalistique et non pas de leurpopularité (Comme Digg.com). Voilà un filtre incomparable. Ça enrichit lemécanisme mis en place par Digg.com.

Voilà pour lemoment. J’ai voulu donner quelques exemples (il y en a des dizaines, peut-êtredes centaines d’autres tout aussi valables) qui permettent de montrer commentw2 – en dehors des médias – change la culture des usagers d’une manière que lesmédias ne peuvent pas ignorer.

Je poursuivraidans quelques jours en essayant de voir quels sites de média traditionnelsintègrent des éléments qui s’inspirent de w2.

En attendant jesuis sûr que vous avez plein d’autres exemples allant dans le même sens (ouindiquant le contraire). Faites nous en part. Montons le dossier ensembles.

J’enquête, je suis et j’analyse les technologies de l’information et de la communication depuis la préhistoire (1994). Piqué par la curiosité et l’envie de comprendre ce que je sentais important,...