Le bruit ou l’actu? Les scories ou l’info de qualité? Que suivre?
Le blogueur Robert Scoble met les pieds dans le plat en disant qu’il s’intéresse plus au bruit qu’aux infos.
Les sites de qualité (Wall Street Journal, New York Times ou Google News) se consacretn à l’actu. Ils ne retiennent que ce qui a été filtré par des équipes de professionnels. Ils permettent de suivre ce qui se passe dans le monde mais on n’y apprend pas grand chose de fascinant, de dérangeant, de nouveau.
Twitter est plein de bruit. Mais, c’est en suivant Twitter qu’il a découvert la gravité du tremblement de terre en Chine… dont Google News n’a rendu compte que 45 minutes plus tard.
C’est sur Twitter et FriendFeed (voir ce billet ) qu’on découvre ce qui frémit, ce qui bouge, ce qui deviendra de l’info de qualité demain.
Les journalistes se shootent au bruit, nous rappelle Scoble… dans les cocktails pour les traditionalistes, sur les sites de « conversations » pour les plus branchés.
« L’actu est dans le bruit. C’est pour ça que Twitter est irremplaçable pour les journalistes. Il n’y a pas de meilleur endroit pour trouver le bruit… pardon, l’actu. »
Il faut aller encore plus loin. Les journalistes ne sont pas les seuls à s’intéresser au bruit. Un nombre croissant de lecteurs potentiels y traînent en permanence y décèlent très tôt l’imperceptible mouvement qui fait sens et le transmettent.
Non seulement l’audience a déjà eu vent des informations que donnent les journalistes, elle a souvent décelé le bruit des feuilles avant eux.
Que faire?…