Le problème selon Jeff Jarvis auteur du livre What Would Google Do? est qu’entreprises, institutions et les dirigeants qui les cornaquent semblent de pas avoir la moindre idée de « comment survivre et prospérer à l’ère de l’internet. Sauf Google. »
D’où l’idée simple consistant à se demander ce que ferait la société en question face aux problèmes auxquels sont confrontés différents secteurs allant de l’automobile aux journaux en passant par les assurances et la publicité
La leçon la plus évidente, celle que Jarvis répète à longueur de pages c’est que les institutions – aussi bien publiques que privées – doivent s’ouvrir. « Donnez le contrôle aux gens et nous l’utiliserons, » écrit-il. « Ne le faites pas et vous nous perderz. »
Telle est, selon Jarvis, la règle numéro un de l’ère actuelle. « Il y a une relation inverse entre contrôle et confiance, » écrit-il avant de préciser « plus vous controlez moins ils auront confiance en vous ».
C’est tout le contraire de la formule traditionnelle à laquelle s’accrochent les dirigeants qui sont convaincus que la confiance que nous pouvons avoir en eux et en leurs institutions dépendrait du contrôle rigide qu’ils exercent sur leurs produits et/ou leurs processus.
Le monde change, et il serait temps qu’ils s’en rendent compte. Jarvis s’applique à le montrer avec une longue liste d’exemples concrets. J’y reviendrai dans mon prochain billet.
A suivre donc…